Mason et al. (2017) - Guide relatif à l’importation et dissémination ...
Peter G. Mason, Rosemary A. De Clerck-Floate, B. Gallant, David R. Gillespie, Kevin Floate, Rob Bourchier, Hume Douglas, Charles Vincent and Guy Boivin (2017)
Guide relatif aux premières importations et dissémination au Canada d’arthropodes destinés à la lutte biologique
pp. 1-182
Agriculture et agro-alimentaire Canada, Catalogue No. A42-122/2017F
Abstract: Dans tout projet de lutte biologique, il faut évaluer les répercussions écologiques de la stratégie envisagée, car la libération d’un organisme vivant capable de se multiplier seul dans son nouveau milieu est une action irréversible (c’est le but même de la lutte biologique classique). Le gouvernement canadien a fait de la protection de l’environnement l’une de ses priorités, et la lutte biologique est assujettie à une surveillance réglementaire, en vertu notamment de la Loi sur la protection des végétaux (L.C. 1990), qui régit l’importation et la dissémination d’arthropodes destinés à la lutte biologique, et de la Loi sur les produits antiparasitaires (L.C. 2002), qui régit les lâchers inondatifs d’agents microbiens au Canada.
Les personnes demandant l’autorisation d’introduire un arthropode s’attaquant à des mauvaises herbes ou à des arthropodes nuisibles doivent joindre à leur demande une analyse scientifique des conséquences économiques et écologiques possibles. généralement beaucoup de temps. Il faut d’abord que les scientifiques étudient l’agent candidat et établissent son innocuité. Ce processus est particulièrement rigoureux dans le cas des arthropodes envisagés pour la lutte biologique classique contre les mauvaises herbes (jusqu’à dix ans, voire plus pour certains programmes) en raison de l’importance que la population accorde à la protection des espèces végétales à valeur économique ou écologique. Les personnes demandant l’autorisation d’introduire un arthropode s’attaquant à des mauvaises herbes ou à des arthropodes nuisibles doivent joindre à leur demande une analyse scientifique des conséquences économiques et écologiques possibles.
Elles doivent également fournir les résultats d’essais menés dans le cadre de programmes existants de lutte biologique, le cas échéant, ainsi que toute information pertinente sur la biologie et l’écologie de l’agent candidat. La demande est présentée à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), qui l’achemine à un comité d’examen puis rend une décision à la lumière des recommandations du comité.
(The abstract has been supplied by the author or ISPI and is excluded from the Creative Commons licence.)
(original language: French)
Full text of article
Database assignments for author(s): Charles Vincent, Peter G. Mason, David R. Gillespie, Robert S. Bourchier, Guy Boivin
Research topic(s) for pests/diseases/weeds:
biocontrol - natural enemies
review
Research topic(s) for beneficials or antagonists:
identification/taxonomy
transmission/dispersal
Pest and/or beneficial records:
Beneficial | Pest/Disease/Weed | Crop/Product | Country | Quarant.
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